Améliorer la qualité des consultations médicales pour les enfants dans les centres de santé primaire
Principaux pays bénéficiaires :Burkina Faso - Mali
Terre des hommes, Lausanne
Plus grande organisation suisse d’aide à l’enfance, Terre des hommes Lausanne améliore la santé et la protection de quelque 4.2 millions d’enfants et de leurs proches chaque année dans 38 pays.
Secteur : Organisationnel : Collectivités, ONG, Associations, Fondations, ...
Pays d'origine : Suisse
Thématiques de santé ciblées
Stade d'avancement :
Zone où l'initiative est utilisée
Début de l'initiative
Fin de l'initiative
Source(s) de financement
Modèle(s) économique(s)
Près de 1 enfant sur 10 décède avant l'âge de cinq ans au Burkina Faso, principalement d'affections évitables et/ou traitables telles que le paludisme, la pneumonie, la diarrhée et la malnutrition. En effet, malgré la disponibilité des médicaments nécessaires pour ces maladies (antibiotiques, sels de réhydratation orale, zinc, antipaludiques, etc.), la faible qualité des diagnostics ne permet pas suffisamment aux enfants d’accéder aux traitements dont ils ont besoin. Afin d'améliorer le diagnostic et le traitement des enfants malades, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) ont élaboré la stratégie de gestion intégrée des maladies infantiles (PCIME), qui fournit un protocole fondé sur des données probantes pour guider les agents de santé dans la prise en charge des enfants malades de moins de cinq ans. Cependant, en dépit des importants investissements des gouvernements et des donateurs, l'utilisation correcte de la PCIME est encore très faible. Dans le cas du Burkina Faso, par exemple, un rapport du Ministère de la Santé a montré que seuls 10% des travailleurs de santé utilisaient les formulaires papier PCIME, par conséquent, seuls 15,4% des enfants étaient correctement diagnostiqués. Les agents de santé trouvent la méthode papier de la PCIME lourde et longue (plus de 30 minutes par consultation). En conséquence, les agents finissent par simplifier la procédure (ou ne l'utilisent pas du tout) et ne parviennent pas à diagnostiquer et à traiter correctement les enfants malades. Cette situation est aggravée par le faible niveau de qualification des agents de santé (la plupart ne sont pas médecins, ni infirmiers), l'isolement physique des centres de santé (la plupart dans les zones rurales avec un faible accès routier et d’approvisionnement en électricité), une supervision insuffisante, la mauvaise qualité des données patients, l'absence subséquente de responsabilités, de suivi de la performance et de formation médicale continue. La faible adhésion des agents de santé à la PCIME entraîne une faible qualité de la prise en charge des enfants et nuit à la réduction de la mortalité infantile.
IeDa permet non seulement d'améliorer l'enregistrement des données mais également la qualité de la consultation médicale et de la prescription, et ce dans les centres de santé périphériques les moins bien dotés mais les plus fréquentés du système sanitaire. En plus d'offrir un dossier patient digitalisé et une aide au diagnostic, IeDA a la particularité de parvenir à boucler la boucle de l'information en permettant aux équipes cadres des districts d'identifier le profil des consultations conduites dans chaque centre de santé et par chaque agent et de conduire des supervisions ciblées sur les centres les plus susceptibles de commettre des erreurs de diagnostic ou d’entrer de mauvaises informations. Ainsi IeDA offre la possibilité d'un accompagnement individualisé, à distance, et sur la durée des agents de terrain.
L'approche intégrée de diagnostic électronique (IeDA) a été développée en 2013 avec le Ministère de la Santé du Burkina Faso afin d'améliorer de manière significative la performance des agents de santé primaire dans l'utilisation des lignes directrices nationales pour la prise en charge des enfants malades (PCIME). IeDA offre une solution complète pour fournir des soins de qualité aux moins de cinq ans, en soutenant les agents de santé grâce à une aide digitalisée fournissant des données de performance aux responsables des centres de santé et des districts sanitaires à des fins de gestion, en soutenant le coaching et l'amélioration de la qualité et en permettant une formation continue des agents. En outre, IeDA est intégrée au DHIS2, le système informatique d'information sanitaire déployé au Burkina Faso par le Ministère de la Santé, et envoie régulièrement des données à ce système. IeDA permet une meilleure qualité des soins dans les centres de santé primaire et un meilleur système de suivi et de décision au niveau des districts et des Directions centrales du Ministère grâce à quatre éléments :
À ce jour, le REC a été déployé dans 1200 cliniques (dont 40 au Mali), et est utilité chaque jour par près de 6000 agents de santé pour effectuer plus de 6 millions de consultations auprès d’enfants de moins de cinq ans. L'approche est utilisée sur plus de 90% des consultations effectuées dans les 1200 établissements et les résultats finaux de l'étude d'évaluation d’impact (par la London School of Hygiene and Tropical Medicine) montrent une amélioration de la performance des agents de santé et une grande acceptabilité à tous les niveaux, en commençant par les populations.
Formation des professionnels de santé - Télémédecine (diagnostic et consultations à distance) - Information, éducation et changement des comportements (IECC) - Suivi des patients et des données médicales
6000000 Nombre de bénéficiaires depuis le début
200000 Nombre d'utilisateurs par Mois
Oui
Oui
Non
Oui
une évaluation indépendante
Industriel : Start-ups, Entreprises, ...
Académiques : Universités, Laboratoires de recherche, ...
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